LA TERRE N'EST PAS UN GLOBE SELON L'ENSEIGNEMENT TRADITIONNEL CATHOLIQUE_PARTIE 1a_par Elaine Cooke

Transcription de la première vidéo from  CRUSHING THE HEAD OF SCIENCE FALSELY SO-CALLED, jusqu'à 32mn 44sec.

Bonjour, cette présentation porte sur la forme de la terre et de la création selon l'enseignement catholique. En tant que présentatrice, je ne suis qu'une mère catholique ordinaire qui s'intéresse depuis longtemps aux enseignements de l'Église. Vous ne trouverez donc pas de titres ou de lettres après mon nom, car je ne suis pas une autorité de quelque nature que ce soit. J'ai plutôt fait appel aux plus hautes autorités - les pères de l'Église, les saints et les Écritures - pour expliquer la forme de la Terre après 15 ans d'étude et de réflexion, toutes sources confondues. Il apparaît clairement que la Terre n'est pas un globe terrestre.

Nous commencerons par une prière. Ces informations ont été recueillies grâce à Notre Dame la Mère de Dieu à qui revient tout le mérite de ce travail.



D'accord. Depuis le début, les anciens Hébreux croyaient en une cosmologie de Terre plate, comme le montrent ces sources (Isa 42:5). Cette croyance s'appuyait sur plusieurs livres de l'Écriture. Ils croyaient que la Terre était un vaste plan avec des montagnes et des vallées qui reposaient sur des fondations et des piliers (Job 9:6), qu'elle avait quatre coins (Isa 11:12 ; Esek 7:2 ; Job 37:3 ; Job 38:13) et des limites (Isa 24:36 ; Isa 40:8 ; Job 28:4 ; Ps 48:11 ; Jer 6:22, Jer ; 25:32). En plus d'un centre, elle était entourée d'un plafond voûté appelé le firmament et elle était entourée par la mer (Ps 24:2 ; 136:6). On croyait aussi que la Terre était située entre le Ciel et le monde souterrain, comme le révèlent ces extraits. Et cela commence avec le livre de la Genèse, lorsque Dieu créa le ciel et la terre et a plaça le firmament, comme il est dit au verset 6.




Il était une voûte au-dessus de la terre qui séparait les eaux au-dessus de la terre des eaux sur la terre. C'est là le dessin conceptuel de ce que les hommes croyaient. Ils avaient Dieu dans le ciel, les eaux au-dessus du firmament et, bien sûr, la Terre, le cercle de la Terre, la Terre plate au centre, avec le Soleil, la Lune et les Étoiles dans les cieux au-dessus de la Terre.  Et les fenêtres du ciel qui laissent entrer les précipitations pour arroser la terre. La Terre repose sur des piliers qui sont bien sûr les piliers d'en bas, des montagnes. Le tout constitue le bouclier du monde souterrain.



Wikipédia nous apprend que cette vision du ciel et de la terre a été progressivement remplacée par la cosmologie scientifique grecque, selon laquelle la terre est sphérique et entourée d'un espace extra-atmosphérique.
Nous répondrons à la question de savoir pourquoi les choses ont changé, mais nous commencerons d'abord par la compréhension qu'a l'homme de la Terre depuis le début.



La première lettre et le premier mot de l'écriture hébraïque est en fait la deuxième lettre et s'appelle « beth »בּ .
lettre et s'appelle « beth »בּ . C'est la première lettre, la deuxième lettre de l'alphabet hébreu « B » et la première lettre de la Bible hébraïque.



Wikipedia explique la lettre « beth ». Le nom de la lettre signifie "maison". Connaissant la richesse et l'extensibilité de la signification des écritures, la valeur de cette information ne devrait pas être perdue pour les croyants catholiques car elle montre que, d'un point de vue typologique et symbolique, il est clair que dès le début, Dieu a créé une maison pour l'humanité avant même d'avoir créé l'homme et cette petit mémoire nous rappelle que l'on ne vit pas sur une maison. On vit dans une maison.



Les catholiques de l'Antiquité tardive voyaient également la création comme un ensemble de symboles à travers lesquels Dieu se révélait et, comme les Hébreux qui les avaient précédés, ils pensaient que la Terre était semblable à une maison.
Comme nous le voyons ici, Théophile d'Antioche et Clément d'Alexandrie enseignaient tous que la Terre était recouverte d'une voûte ou d'un firmament, et ils ajoutaient le passage d'Isaïe dans lequel il est déclaré que les cieux sont tendus comme un rideau et comme une tente sans laquelle on peut habiter.

Moïse, Hénoch, Clément, Théophile et bien d'autres ont également répété que la Terre est comme une maison. Et en plus de ceux-ci mentionnés ci-dessus, nous avons Methodius, Severianus Évêque de Gabala, St Jean-Chrysostome, Eusèbe de Césarée (Proep. Ev., XV, 61), Saint Basile (Hexameron, Hom. IX.) et Lactance (institutions divines, livre 3, chapitre 3). Le concept selon lequel la Terre est comme une maison est un enseignement commun parmi les saints parce que les prémisses de leur croyance provenaient des Écritures.

Selon l'historien Andrew Dixon White, nous constatons que la Terre a ce plafond irrégulier ou firmament au-dessus d'elle. C'est ce firmament par lequel Dieu a retenu toute l'eau céleste depuis le début de la création. Les constitutions apostoliques (livre VII, chapitres 33-37, et livre VIII, chapitre 12) révèlent également que de nombreux saints reconnaissent que le temple et le tabernacle de l'Ancien Testament étaient des représentants terrestres du cosmos (Exode 35:40).

Nous voyons ici que les Psaumes, Isaïe et Job ont articulé et décrit une forme physique spécifique du cosmos.

Nous voyons que Clément d'Alexandrie, Origène, Méthode, Ephrem Syrus, Grégoire de Nysse, Théodore de Mopsueste, Cyrille d'Alexandrie, Théodoret de Cyrus, Procope de Gaza, ont tous proposé une exégèse  du Tabernacle en relation avec la forme de la Terre qui prête à la réflexion, selon Wikipedia. Et dans cette première affirmation, on peut lire que le cosmos créé dans le chapitre 1 de la Genèse ressemble étrangement à la forme de la Terre.
Le chapitre 1 de la Genèse ressemble étrangement au Tabernacle de l'Exode 35 :40 qui était le prototype du temple de Jérusalem, lequel était au centre de l'adoration sacerdotale devant être rendue à Dieu.

Pour cette raison et à cause d'autres récits de création du Moyen-Orient qui culminent également avec la construction d'un temple ou d'une maison pour Dieu, Genèse 1 peut être interprété comme une description de la construction du cosmos en tant que Maison de Dieu pour laquelle le temple de Jérusalem a servi de représentant terrestre.




Nous nous pencherons également sur Cosmas Indicopleustes, qui était très respecté par les érudits de l'Église éthiopienne, comme l'indique cette diapositive, ainsi que par les membres des  églises catholiques syriennes, fondées par St Thomas Apôtre dans le sud de l'Inde.
Au cours de sa vie, de nombreux saints et anciens catholiques ont trouvé les travaux de Cosmas essentiels à l'histoire de l'Église au Moyen-Âge et plusieurs pères de l'Église, avant et après lui, ont exposé le même sujet. Cosmas s'est efforcé de prouver que les géographes pré-chrétiens avaient tort d'affirmer que la surface de la Terre et de l'océan était convexe et de forme sphérique, et qu'elle était en définitive modelée sur le tabernacle.
Elle était en réalité l'image de la maison d'adoration décrite à Moïse par Dieu lors de l'Exode juif d'Égypte.



Cosmas montre que la conception chrétienne de la création est manifestement fondée sur les écritures de l'Ancien et du Nouveau Testament.
Il raconte que lorsque Moïse est descendu de la montagne, Dieu lui a ordonné de construire le Tabernacle.
Dieu lui ordonna de construire le tabernacle, qui était une représentation de ce qu'il avait vu sur la montagne, à savoir une impression du monde entier. Car voici, dit-il, que tu fais toutes choses d'après le modèle qui t'a été montré sur la montagne. Or, le bienheureux apôtre Paul, dans l'épître aux Hébreux, a déclaré que le premier tabernacle était un modèle de ce monde.



Le livre de Cosmas, Christian topography, résume que Dieu a ordonné à Moïse de construire le Tabernacle. Le modèle de la création elle-même est énorme. Dieu a ordonné à Moïse de l'imiter pour participer à la création. Moïse a reçu l'ordre de construire une demeure, un microcosme de la Terre pour l'adoration de Dieu pour les générations à venir, pour célébrer ce que Dieu a fait pour l'homme en lui fournissant un endroit où vivre et adorer. Construit à partir d'un modèle du monde, le tabernacle était l'assurance que Dieu ne fournissait pas seulement une habitation à l'homme, mais qu'il habiterait aussi avec lui.
Moïse a divisé le Tabernacle avec le voile, comme Dieu a divisé la Création avec le firmament, reconnaissant ainsi la séparation qui existait entre Dieu et l'homme à cause du péché.

En signe de baptême et d'imitation de Dieu, Moïse a ensuite divisé l'eau pour le salut de son peuple. De cette manière, Dieu prouve qu'il est Dieu, il nous montre ce qu'il fait et nous demande de participer à la création et à la rédemption, de génération en génération. Par son adoration, nous prolongeons ce qu'il fait en suivant ses commandements.  La construction du Tabernacle est une vue d'ensemble de la création elle-même.
C'est une prophétie réitérée au cours des siècles par les Pères pour soutenir notre foi, et pourtant, parce que l'homme a préféré la science des hommes et leurs mensonges sur la création, cette vérité a été pendant un certain temps cachée.



Selon Cosmas, la figure de l'univers peut être mieux comprise en étudiant la structure et le mobilier du tabernacle que Moïse a préparé dans le désert_ ceci est tiré de ce site web (Tertullian.Org). Cette merveilleuse conception ne remonte pas à Cosmas. Certains des pères chrétiens qui l'ont précédé  l'avait entretenue d'une manière vague et générale, croyant qu'elle pouvait être justifiée par les expressions d'Hébreux 9:23 et 24 dans lequel le Tabernacle et son contenu sont dits être des modèles historiques.



Ce n'est donc pas nouveau, c'est juste ignoré. Voici une autre source qui explique ce que nous savons de Cosmas et des pères sur ce sujet. Cosmas Indicopleustes et les Pères de l'Église considéraient la Terre comme un modèle de la demeure juive du Tabernacle, qui coïncide sans surprise avec le Tabernacle et les églises catholiques où notre Seigneur réside encore aujourd'hui. Puisque la Demeure céleste de Dieu trouve sa contrepartie dans le Tabernacle terrestre ou « mishkan », qui signifie demeure. Il semble évident que la voûte réponde au voile qui sépare le lieu saint du lieu très saint et divise ainsi le sanctuaire derrière le voile céleste, c'est-à-dire au-dessus de la voûte. Sur le firmament se trouve le trône de Dieu.



Saint Paul indique clairement que le tabernacle construit par Moïse était un modèle de la terre, qu'il a vu depuis la montagne. C'est dans l'épître aux Hébreux, le Nouveau Testament.



Dans l'épître aux Hébreux 9:23-24 encore, le tabernacle était un modèle, un microcosme de la création.



Cette version en ligne des Ecritures montre, à partir d'un commentaire avec des sources scripturales, l'enseignement des Ecritures selon lequel Jésus est le véritable Grand -Prêtre dans les cieux, le véritable tabernacle dont la contrepartie sur Terre était un symbole et une préfiguration de ce qui devait arriver.



Dans un écrit de St Clément « la signification mystique du Tabernacle », cette nouvelle Source de l'Avent montre que Clément dit aussi que le Tabernacle est un symbole de la terre.



On trouvera d'avantage d'informations sur Wikipedia qui montrent que le firmament sépare les eaux du dessus des eaux du dessous. Il les sépare comme un voile qui sépare la partie extérieure du tabernacle du saint des saints, et il est même dit que certaines églises chrétiennes, en particulier l'Église-Catholique, considèrent le tabernacle de l'église ou son emplacement, souvent à l'arrière du sanctuaire comme leur équivalent symbolique du saint des saints en raison de l'hébergement de l'hostie consacrée dans ce vaisseau. Les comparaisons sont donc omniprésentes.



Nous parlons de quelque chose qui ressemblait à cela, et le modèle pour cela était la terre. Dans le Nouveau-Testament, dans le livre des Actes des Apôtres, nous voyons que le tabernacle a été construit selon le modèle de la terre que Moïse avait vu, et l'Écriture utilise à nouveau le mot Tabernacle à propos du temple céleste dans l'Apocalypse.






Dans les Psaumes, nous trouvons donc d'autres relations avec des lieux d'habitation comme les pavillons et les tabernacles. Ainsi, l'Écriture parle de tabernacles, de pavillons et de tentes qui sont tous comparés à des lieux d'habitation, comme des maisons ou des églises, comme nous l'avons entendu dire par les Pères, à tel point qu'il est évident que ces exemples présentent des similitudes évidentes.  Il est donc à conclure que rien de sphérique n'est décrit.





Thomas d'Aquin compare également le monde à une maison en disant que les étoiles du firmament sont les ornements du monde. Il dit qu'une maison brille par son ornementation lorsque les voûtes sont recouvertes de panneaux dorés ; ainsi, les étoiles sont l'ornement du monde par leur lumière et leur éclat variés. Il attire l'attention sur le firmament en le comparant à un plafond voûté dans le contexte d'une maison et des lumières qui l'ornent. Saint Thomas dessine une image de la Terre incompatible avec celle d'un globe imaginaire dans l'espace.



Thomas d'Aquin explique également que lorsque le ciel a été établi au moment de la création, le firmament séparait les eaux d'en haut des eaux de la terre d'en bas. Il décrit ensuite la Terre comme une maison bien fortifiée qui assure la sécurité de ses habitants. Il est évident que le mot « habitants » ne désigne pas les personnes qui vivent à l'extérieur d'un globe terrestre qui est un dispositif qui, comparativement, place les personnes à l'extérieur de la maison de Dieu.



Cette magnifique œuvre d'art offre un concept visuel de l'ancienne cosmologie hébraïque ainsi que des premiers enseignements chrétiens et montre que la Terre est au centre de la création. Le ciel est physiquement et spirituellement au-dessus de la Terre, et l'enfer du monde souterrain est en dessous. Tout cela est conforme à l'espérance de ressusciter avec le Christ ou, pour les impénitents, de descendre en enfer après la mort. Ces oppositions sont incompatibles avec la vision d'une Terre sphérique.



Le Psaume 78 :69 nous dit : « il a bâti son sanctuaire comme les cieux élevés, comme la terre qu'il a fondée pour toujours ». Le Sanctuaire ou grand autel est assimilé aux cieux élevés car l'homme adore Dieu depuis la Terre.
Malheureusement, dans la version de Douais, ce passage n'est pas très clair. 78 :69 dit en fait : « et il bâtit son sanctuaire comme des licornes dans le pays qu'il a fondé pour toujours" .
Si je peux faire entrer cela ici pour que vous puissiez voir à quoi cela ressemble. C'est la version de Douais. C'est un peu dommage parce que ce n'est pas très clair. On ne peut pas faire mieux que ça.



Ici encore, le sanctuaire, comme les cieux élevés, descend sur terre. Dieu descend pour l'adoration de Dieu. Dans la liturgie rédigée par les hommes, nous allons jeter un coup d'œil rapide sur le firmament.



Il y est fait référence 23 fois dans les Écritures et St Cyrille avec Severianus insistent beaucoup sur la nécessité d'accepter comme réelles les eaux super célestes, c'est-à-dire les eaux qui se trouvent au-dessus du firmament.




Severianus, un contemporain plus jeune de Basile, parle avec plus de force dans le détail de ses six oraisons de la création du monde où le système cosmique esquissé dans le premier chapitre de la Genèse est expliqué. Le premier jour, Dieu fit le ciel, non pas celui que nous voyons, mais celui qui est au-dessus, l'ensemble formant une maison à deux étages avec un toit au milieu et les eaux au-dessus. Le toit est le firmament. Tous deux enseignent que le ciel n'est pas une sphère mais une tente ou un tabernacle.



Trois pères de l'Église enseignent ici la matérialité du firmament. Origène l'appelle sans aucun doute ferme et solide (première Homélie sur la Genèse, FC71). Ambroise parle de la solidité spécifique de ce firmament extérieur (Hexameron, FC42.60). Et saint Augustin a déclaré que le mot « firmament » était utilisé pour indiquer non pas qu'il est immobile, mais qu'il est solide et qu'il constitue une frontière infranchissable entre les eaux d'en haut et les eaux d'en bas (The Litteral Meaning of Genesis, ACWW 41.1.61).  
Cela ne s'applique en aucun cas à un globe suspendu dans l'espace ou se déplaçant dans l'espace extra-atmosphérique.



Ici, ces statues représentent Mère Marie debout sur le firmament, qui est une voûte où se trouve le dôme - vous ne la verrez jamais debout sur un globe entier ; ce n'est pas ce qui se passe. Cela montre qu'elle est au ciel et pas seulement dans l'espace. Il ne s'agit pas d'une représentation de la Terre sphérique selon l'enseignement catholique, mais si Marie se tenait sur la Terre elle-même, la lune ne pourrait pas être sous ses pieds. (Selon la représentation par le site terra-planèterrien "Vibes of Cosmos"  

https://www.youtube.com/@VIBESOFCOSMOS

qui ne semble malheureusement pas chrétien, la Lune est justement un reflet plasmique de la Terre, c'est à dire que les taches sombres aperçues à sa surface et qui sont officiellement déclarées "Océans" ou "Mers", sont les continents. Cette représentation concorde admirablement avec le passage de l'Apocalypse parlant de la Sainte-Vierge avec la Lune (donc la Terre) à ses pieds_NTD).



Ici, la langue des signes pour les sourds montre que la Terre est plate avec un dôme.



Voici quelques saints opposés au globe terrestre. Saint-Jean-Chrysostome s'est opposé à la sphéricité de la Terre en se basant sur les Écritures et a exercé son influence contre une Terre sphérique comme il est dit ici. Il se moque même de ceux qui croient qu'il s'agit d'une sphère.



Ici, en traduisant la phrase d'Isaïe 40 :22 « qui tenet gyrum Terrae », ce qui signifie : “ qui tient le cercle de la terre ”, Saint Jérôme, dans son commentaire sur Isaïe, rejette spécifiquement la notion selon laquelle le prophète Isaïe se réfère à une sphère.



Isidore de Séville, un docteur de l'Église appelé par certains érudits « l'homme le plus savant de son époque », a enseigné dans son encyclopédie très lue « Les étymologies » que la Terre était ronde. Si certains auteurs ont pensé qu'il faisait référence à une Terre sphérique, d'autres écrits montrent clairement qu'il considérait la Terre comme un disque en forme de roue.



Saint Boniface était tellement opposé à la rotondité de la Terre qu'il se plaignit au pape de Virgile qui croyait que la Terre était un globe. Le pape Zacharie défendit Boniface et menaça d'excommunier Virgile pour ses opinions contraires aux Écritures.
Virgile se rétracta par la suite, devint évêque de Salzbourg et fut canonisé en 1233 par Grégoire IX.




Voici quelques informations de Leo Ferrari. Il était une autorité internationalement reconnue sur Saint Augustin, ayant publié plus de 35 ouvrages sur le Saint. Il nous dit qu'il est inutile de nier que la notion de sphéricité de la Terre a été attaquée par certains milieux chrétiens à la fin de l'Antiquité. Le centre de la dissidence se trouve dans l'école exégétique d'Antioche, dont les membres professaient une lecture littérale de la Genèse, liée à un fort scepticisme à l'égard des explications de la structure du cosmos proposées par les philosophes païens. Un témoin important des racines de cette tradition est Photius de Constantinople, qui nous informe de la disparition du Traité Contre le Destin de Diodore, qui devint évêque de Tarse en 378. Il semble que Diodore ait vu un lien intrinsèque entre l'astrologie déterministe, qu'il rejetait comme la plupart des écrivains chrétiens, et la doctrine païenne d'un univers sphérique.



Selon Leo Ferrari, celui-ci nous dit également qu'Augustin a été influencé par sa conversion à la religion chrétienne après avoir été élevé dans la mentalité païenne et qu'il a rejeté le globe parce que les chrétiens l'ont rejeté. Il nous dit qu'Augustin connaissait la théorie grecque d'une Terre-Sphérique. Néanmoins, suivant les traces de son compatriote Lactance, il était fermement convaincu que la Terre était plate. Elle était l'un des deux plus grands corps existants et se trouvait au fond de l'univers. Apparemment, Augustin considérait que cette image était plus utile à la représentation scripturale de Jésus que celle d'une Terre globale au centre d'un immense univers.



Certains éléments indiquent que Diodore de Tarse a transmis ses conceptions cosmologiques à ses élèves, dont Théodore de Mopsueste (vers 350-428/29) et saint Jean Chrysostome (vers 345-407). Dans son traité sur la création du monde, Jean Philoponus critique à plusieurs reprises Théodore et son école pour leur utilisation de citations bibliques dans le but de contredire la cosmologie sphérique des philosophes.
Le fait que Chrysostome partageait les mêmes opinions que Diodore et Théodore concernant la planéité de la Terre apparaît clairement dans ses références au monde en tant que tabernacle cosmique.
Une image encore plus claire est fournie par l'un des contemporains (et rivaux personnels) de Chrysostome, Severianus de Gabala (mort après 408), dont les homélies sur la Genèse dépeignent un univers en forme de tabernacle avec une Terre plate au fond.



Saint Augustin se moquait des légendaires antipodes. C'est-à-dire des hommes qui se trouvent de l'autre côté de la Terre, là où le Soleil se lève quand il se couche sur nous, des hommes qui marchent avec leurs pieds à l'opposé des nôtres, il n'y a aucune raison d'y croire.
Il s'en moque encore plus quand il dit qu'ils n'ont pas remarqué que, même si l'on croyait ou démontrait que le monde est rond ou sphérique, il ne s'ensuivrait pas que toutes les parties de la Terre qui nous sont opposées ne soient pas entièrement recouvertes d'eau, ou que toute terre sèche supposée ne soit pas habitée par des hommes. En effet, l'Écriture, qui confirme la vérité de ses affirmations historiques par l'accomplissement de ses prophéties, n'enseigne pas le mensonge. Si la Terre est un globe, Augustin s'est lourdement trompé, car chaque personne sur Terre est un antipode.




Et Katherine Emmerich raconte : « J'appris aussi que le prophète ayant raconté ce qui lui était arrivé, l'endroit reçut le nom de Calvaire. Enfin, je vis que la croix de Jésus était placée verticalement sur le crâne d'Adam. On m'informa que cet endroit était le centre exact de la terre ; on me montra en même temps les nombres et les mesures propres à chaque pays, mais je les ai oubliés, tant individuellement qu'en général. Pourtant, j'ai vu ce centre d'en haut, comme d'une vue d'oiseau. Et c'est ainsi que l'on voit beaucoup mieux que sur une carte tous les pays, les montagnes, les déserts, les mers, les fleuves, les villes, et même les plus petits lieux, qu'ils soient lointains ou proches ».

Nous devons donc nous demander comment Anne Katherine a pu être informée que la Croix du Christ était au centre de la terre, à moins que la terre ne soit plate, et Katherine nous dit qu'elle l'a vue d'un endroit qui permet à une personne de la voir plus clairement que sur une carte. Peut-être était-ce de la même manière que Moïse l'avait vue dans l'Exode et que Saint Jean l'avait vue dans l'Apocalypse.



Andrew Dixon White, notre ami protestant, part du principe que son lecteur croit que la Terre est un globe.
Il tente de faire passer les pères de l'Eglise pour des imbéciles ayant rejeté le globe. Il nous dit que tel a été le principal résultat de cette longue guerre, mais qu'il y a eu d'autres résultats moins heureux. Les efforts d'Eusèbe, de Basile et de Lactance pour étouffer la pensée scientifique sur la doctrine pythagoricienne ; les efforts d'Augustin pour la combattre ; les efforts de Cosmas pour l'écraser par le dogmatisme ; les efforts de Boniface et de Zacharie pour l'écraser par la force, aussi consciencieux qu'ils aient été, n'ont eu pour résultat que d'imprimer dans de nombreux esprits la conviction que la science (ou plutôt le scientisme_NDT) et la religion sont ennemies. D'autre part, qu'ont gagné les guerriers de la science au profit de la religion ? Certainement une conception beaucoup plus digne du monde, et une conception beaucoup plus anoblissante du pouvoir qui l'imprègne et le dirige. Qu'est-ce qui est le plus conforme à une grande religion, la cosmographie de Cosmas ou celle d'Isaac Newton ? Qu'est-ce qui offre un champ plus noble à la pensée religieuse, les diatribes de Lactance ou les déclarations calmes de Humbolt ?
Notre ami Dixon White fait donc preuve d'une allégeance très claire. Il choisit le globe et les laïcs plutôt que les enseignements de ces pères de l'Eglise que sont Cosmas et Lactance.



Ainsi, St Ambroise était également contre les antipodes et Andrew Dixon White nous dit que l'église universelle était fermement opposée aux antipodes et qu'en face de la vaste phalange se tenaient, à un homme près, les pères. Il a dit à chacun d'entre eux que cette idée semblait dangereuse et à la plupart d'entre eux qu'elle était condamnable. Saint Basile et Saint Ambroise étaient assez tolérants pour admettre qu'un homme puisse être sauvé s'il pensait que la Terre était habitée sur ses côtés opposés, mais la grande majorité des pères doutaient de la possibilité du salut pour de tels mécréants.



La « boule » joue un rôle important dans la doctrine pythagoricienne, bien que l'Église n'ait condamné spécifiquement le mouvement de la Terre et l'immobilité du Soleil qu'à l'occasion de l'affaire Galilée. Les autorités ecclésiastiques considéraient l'ancienne science païenne issue des religions à mystères démoniaques de la Kabbale, c'est-à-dire l'héliocentrisme et le copernicisme, comme entièrement diabolique et leur religion, dans leur religion, était le globe dont elle était issue. Ce fait dans l'enseignement des pères de l'église concernant la terre et les grands tabernacles montre que la terre n'est pas un globe.
Le pape Urbain VIII a déclaré que la fausse doctrine pythagoricienne était le sujet le plus pervers que l'on puisse traiter, car elle impliquait la pédophilie, les orgies, la sodomie et les sacrifices rituels d'enfants.
Le culte de Pythagore était la continuation des religions mystérieuses démoniaques qu'il avait apprises en Égypte : la Kabbale. Ceci est tiré de A.A. Martinez dans son livre « Burned Live » sur le sujet de l'affaire Galilée.