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NOUS SOMMES BIEN EN L’ANNÉE 2024 AVEC 2023 ANS ÉCOULÉS DEPUIS LA NAISSANCE DE NOTRE SEIGNEUR-JÉSUS-CHRIST.

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Post by Franravel Wed Jan 03, 2024 6:02 pm

Cette période de Noël commémorant, rappelant et faisant vivre une nouvelle aire est un moment opportun pour se pencher sur les origines de la chronologie chrétienne.
Nous avons bien à faire à un débat récurent depuis les érudits protestants de Magdeburg du 16ème siècle remettant en cause la date exacte de naissance de Notre-Seigneur-JésusChrist.
N’hésitant pas, tout en accusant le Père de l’Église d’origine arménienne Denis-le-Petit d’incompétence, mais aussi les autres, affirmant jusqu’alors que Jésus naquit un 25 janvier de l’an -1, autrement dit 1 AJC ou -1. Cette question, jusqu’à l’avènement de la réforme, semblait donc ne poser aucune difficulté.
Ces érudits protestants reprirent l’histoire de Flavius Joseph qui faisait naître notre Sauveur en -4 ou 4 AJC. Plus tard apparurent les dates de -6 ou 6 AJC que Daniel Rops agrée dans son « Histoire-sainte-sainte » et que Kepler a affirmée, puis même -9 ou 9AJC selon d’autres versions!
Pourtant nos amis créationnistes du CESHE se sont interrogés sur le fondement de ces affirmations et Hugues de Nanteuil publia une brochure intitulée « Controverse sur les dates de la naissance et la mort de Jésus »  (D/1987/1715/11) où il fait l’inventaire des différents nouveaux arguments et les réfute.
On est bien obligé de se résigner aussitôt à la conclusion que rien n’est pour le moins certain dans ces nouveaux travaux inspirés en plus du copernicisme, malgré les propos arrogants de  Johannes Kepler, fier de ses mathématiques, proclamant ouvertement au passage son mépris des Pères de l’Église dans le chapitre 15 de son ouvrage « De vero anno, quo Filius Dei, in utero Beatea Virginis Mariae, humanam natura coepit » (De la véritable année où la Sainte-Vierge Marie conçut en son sein le Fils de Dieu).
A « pro Fide catholica », nous nous intéressons aussi à ce sujet et un de nos collaborateurs, astronome-amateur, s’est livré à son tour à ces calculs. Les résultats qu’il nous a communiqués vont immédiatement dans le sens de ce que l’Église a toujours affirmé avant le traumatisme subit fin du XVème siècle- début du XVIème siècle avec l’émergence de la réforme protestante et la mise au ban progressive du géocentrisme avec la réhabilitation de Galilée qui avait pourtant été condamné par le magistère de l’Église en 1633 avec Saint-Robert-Bellarmin comme juge, pour avoir affirmé que l’écriture sainte se trompait concernant des descriptions matérielles pouvant relever de la science. Il nous faut bien tristement admettre qu’un certain nombre de Jésuites et d’érudits dans l’Église, au départ, toujours en relation avec l’auteur de « pourtant elle tourne » assigné à résidence dans les meilleures conditions matérielles garanties par le Vatican, outrepassèrent la condamnation et s’obstinèrent à enseigner l’héliocentrisme dans la clandestinité. Etait-ce pour contredire les protestants luthériens dont certains comme Luther justement, professaient encore le géocentrisme? Cela se prolongea jusqu’en 1750, lors du pontificat du Pape Benoît 14, qui dans un souci pacifique louable d’accorder et apaiser les esprits entre eux autorisa la lecture des ouvrages coperniciens et galiléens moyennant des annotations ecclésiastiques. Le loup était rentré dans la bergerie et allait faire ses ravages pendant tous les 19ème et 20ème siècles, donnant prise alors aux nouvelles théories évolutionnistes jusqu’à atteindre son paroxysme avec la fondation de l’Académie Pontificale des Sciences créée à la fin du pontificat de Pie 11, portant même le nom de Lincei _la famille florentine, adepte du culte de Mithra qui est le culte rendu au Soleil (cf : Etienne Couvert_Gnose contre la Foi), ayant soutenu Galilée pendant ses deux procès_ le Concile Vatican 2 et les fallacieuses conquêtes spatiales menées par les deux camps antagonistes de la guerre froide : Etat-Unis et URSS.
Ainsi, en prenant les données les plus officielles de l’astronomie moderne et en se fondant sur le calcul de la date de Pâques qui doit tomber absolument à la pleine-lune pendant la première lunaison de printemps, c’est à dire entre le 22 mars et le 25 avril, à cause de l’éclipse de Soleil de 3 heures du Vendredi-Saint, phénomène impossible pendant une pleine-lune, nous avons reporté  le nombre de durées d’une lunaison qui est en moyenne de 29 jours 12 heures et 3 secondes (soit 29,5305 jours)  jusqu’à la période de la Passion du Christ en vérifiant selon la tradition rapportée que le premier vendredi-saint tombait le 4 du jour de Nisan soit le 25 mars. En faisant ces rapprochements nous avons constaté que l’année se prêtant le mieux était l’année 34 soit l’an 33 ans écoulés totalement avec les 3 mois appartenant à l’année suivante puisque Notre-Seigneur avait 33 ans et 3 mois.
On va donc introduire le nombre de jours du calendrier grégorien depuis le premier janvier inclus de l’an -1 , l’an 0 étant la première année de Jésus-Christ et non l’année de sa naissance (-1 avant Jésus-Christ), jusqu’à aujourd’hui. Nous allons donc tenir compte dans ces calculs des corrections apportées par l’Eglise en 1582 où on retira 10 jours au mois d’octobre faisant passer directement du 4 au 15 octobre, autrement dit de la fête de Saint-François d’Assise à Sainte-Thérèse d’Avilla. Nous considérerons l’ordre des jours de la semaine en prenant le dimanche comme premier jour puis lundi, le deuxième, mardi le troisième, etc. avec   « A »= année, « M »= mois, « J »=jour, « L »= n° du jour de lunaison. Ce qui nous fera que pour calculer à quelle jour de la semaine tombe telle ou telle date grégorienne entre -1 (0, la première année) et la date recherchée :

_si le mois est inférieur à 3 (c’est à dire le mois de mois de mars) :

(1) N (nombre de jours grégoriens)=[A.365]+[(A-1)/4]-[(A-1)/100]+[(A-1)/400]+[31.(M-1)]+J

_si le mois est supérieur ou égal à 3 :

(2) N (nombre de jours grégoriens)=[A.365)]-[A/4]-[A/100]+[A/400]+[31(M-1)]-[0,4(M-1)+2,7]+J  

Notons qu’il faut prendre les membres comportant des divisions en nombre entier. Le reste de la division correspondra au nom du jour. Pour l’âge de la lunaison , c’est à dire le nombre de jours après la nouvelle lune on prendra aussi le reste de la division par 29,5305.

On arrive, par ces calculs, après les avoir introduits dans un programme informatique, et en interrogeant la formule (2) pour le jour exact de la crucifixion, pour le vendredi, au 24 mars de l’année 34, c’est à dire l’an 33 révolu plus les 3 mois de l’année en cours 34. Autrement dit, il y a juste un jour de décalage (sur 2024 années). Si on confronte les vendredis de cette époque de l’année entre les 22 mars et 25 avril, aucune année avant et après dans une marge de 6 ans ne concordent avec la tradition apostolique. Il faut donc bien se résigner à cette année 34. Donc nous sommes bien en 2024 et non en 2028 selon Flavius Joseph ni en 2030 selon Daniel Rops et Johannes Kepler.
Si nous faisons ce calcul pour la fête authentique de Noël, c’est à dire l’année 0 ou l’an 1 avant Jésus-Christ, Noël tombait aussi un lundi et l’âge de la lunaison en était à son 11ème jour, c’est à dire une Lune entre le 1er cartier et la Pleine-Lune.
Nous ne prétendons pas détenir la vérité absolue concernant ces calculs car il est possible, vu les irrégularités du mouvement de celle-ci, qu’elle est quelque peu modifié ses durées de révolutions au dessus de la Terre durant tant de siècles. Une révolution quotidienne de la Lune, actuellement, est en moyenne de 24 heures 48 minutes et 45,6 sec. Ce luminaire de la nuit est très instable et la méthode de calcul que nous avons utilisée provient de « Calculs astronomiques pour amateurs par S. Bourges ed. Masson ». .
Le chapitre concernant le mouvement lunaire est très complexe de calculs faisant intervenir plusieurs constantes.
Puissent les esprits curieux se pencher sur cette question avec le recul et l’ouverture d’esprit nécessaire.

Franravel

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